26.09.2022

La sonde DART de la NASA marque l'histoire... et ouvre la voie à la mission HERA de l'ESA pourvue de technologie SPACEBEL

Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2022, le monde a été témoin de la toute première tentative humaine de modifier l'orbite d'un corps céleste à des fins de défense planétaire.

À 01h15 (heure belge), la sonde américaine DART s'est écrasée délibérément sur Dimorphos, la petite lune d'un diamètre de 160m formant un binôme avec l'astéroïde Didymos situé à quelque 11 millions de km de la Terre.

Lancé en novembre 2021, DART (Double Asteroid Redirection Test) doit permettre de vérifier si un engin spatial peut suffisamment dévier tout astéroïde susceptible de représenter une menace pour notre planète.

La collision à une vitesse de ± 6,6 km par seconde décalera légèrement l'orbite de Dimorphos autour du corps principal du système d'astéroïdes binaire.

Planifiée pour un départ dans l'Espace en 2024, la mission de suivi Hera de l'ESA et ses cubesats Milani et Juventas étudieront les conséquences de l'impact kinétique. Leur but est de recueillir des données scientifiques plus détaillées sur Dimorphos en termes de structure et de composition, de son cratère et de son environnement, tout en démontrant de nouvelles technologies.

L'objectif ultime de cette mission internationale est de valider une méthode viable pour protéger notre planète Terre et l'humanité d'éventuels impacts d'astéroïdes.

Un projet révolutionnaire auquel SPACEBEL est fière de contribuer de manière substantielle avec plusieurs contrats majeurs :

  • Le logiciel de vol de Hera, appelé logiciel central ;
  • Différents logiciels de simulation ;
  • Le développement du centre d'opérations de la mission Cubesats.

Un immense bravo à l'équipe DART de la NASA pour ce succès retentissant et bonne continuation à l'ensemble des partenaires de la communauté Hera !

Revivre les dernières images de DART avant l'impact.

News
Illustration de la new La sonde DART de la NASA marque l'histoire... et ouvre la voie à la mission HERA de l'ESA pourvue de technologie SPACEBEL

©NASA-Johns Hopkins APL